Jean-Michel Truong
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Entretien
avec Jean-Michel Truong
 
par Frédéric Grolleau

 
FG : Jean-Michel Truong, vous avez fait paraître cette année deux ouvrages, Le Successeur de Pierre aux éditions Denoël, Reproduction Interdite chez Plon (une réédition). Ils ont beaucoup fait parler d’eux de par les éléments techniques et philosophiques qu’ils abordaient. Estimez-vous qu’il y a un fil directeur qui les relie ou, qu’au contraire, les lecteurs doivent les aborder séparément ?

J-M T : Les lecteurs peuvent tout à fait les aborder séparément. Ce sont deux histoires différentes. S’il doit y avoir, non pas un fil directeur, mais un point commun, il réside dans le fait que chacun de ces livres a pour thème une des deux technologies qui modèleront le troisième millénaire. Reproduction Interdite s’intéressait au clonage humain et aux manipulations génétiques,  le second roman s’intéresse au web et à l’intelligence artificielle.

FG : Ce sont deux terrains effectivement séparés de par leurs applications, mais vous-même, qui avez créé une des premières sociétés européennes d’intelligence artificielle, vous êtes au fait de ces problèmes. Est-ce que votre expérience sur le terrain vous a influencé dans l’écriture de ces ouvrages ou, au contraire, ne faut-il y voir que la maturation d’un écrivain ?

J-M T :Non, il y a chez moi une interaction très forte entre ce que je fais dans la vie et les courtes périodes d’écriture que je m’offre. J’ai écrit le premier il y a dix ans, et le second est paru cette année. Entre-temps, je vis, je suis baigné dans la technologie et je crois que j’ai besoin de ce temps de gestation permanente pour nourrir ma réflexion.

FG : Reproduction Interdite a été écrit en 1989 de manière anticipatrice, finalement, par rapport aux questions du clonage. C’était tout à fait révolutionnaire. Avez-vous eu un écho par rapport à ces textes de l’époque ?

Oui, c’est très curieux. L’ouvrage a reçu, dans le grand public, un excellent accueil, mais un accueil plus que réservé dans la communauté scientifique, pour ne pas dire hostile. Je me souviens, il y a dix ans, les chercheurs disaient « Monsieur Truong ne sait pas de quoi il parle ». Ils expliquaient aux journalistes qu’il y avait des raisons théoriques de fond qui faisaient que jamais le clonage d’un organisme supérieur ne serait envisageable. D’autres constataient que, certes, sur le plan théorique, on pouvait imaginer des clonages, mais qu’il y avait des tas de raisons pratiques pour lesquelles c’était impossible. Les plus tolérants disaient que peut-être un jour, dans un avenir très lointain, on arriverait à cloner des embryons humains, mais qu’il y aurait de telles barrières éthiques qu’on se l’interdirait. Et aujourd’hui, dix ans après, les mêmes sont tous en train de monter des business plans, des projets de création d’entreprise pour faire du clonage animal, et pour certains d’entre eux, du clonage humain. Il y avait donc soit beaucoup d’hypocrisie, soit beaucoup d’ignorance. Mais je refuse de croire qu’ils aient été ignorants.

FG : Ils attendaient leur prophète ?

J-M T : Non, je crois qu’ils avaient besoin de silence pour continuer leur projet à l’abri de l’attention publique. Ils n’aimaient pas beaucoup que l’on attire l’attention sur ces pratiques.

 FG : Hormis le fait de le considérer Reproduction interdite comme un roman d’anticipation, on peut également le qualifier de conte philosophique ?

J-M T : Oui, j’appelle cela une fable philosophique. Mais je n’aime pas trop le terme d’anticipation. Je préfère dire une préfiguration ou une extrapolation de choses bien réelles dans notre présent. Parce que l’anticipation évoque souvent des choses lointaines et improbables.

FG : Alors, non content d’avoir produit une extrapolation à partir d’éléments en jachère qui ne demandaient qu’à se développer, vous aviez déjà posé des jalons et des bases déontologiques par rapport à ces manipulations puisque vous dénonciez le fait que, le clonage existant, les clones puissent se voir refuser une forme d’humanité, d’humanisation ? C’était déjà aller encore plus loin que le lointain…

J-M T : Une chose est certaine : lorsque l’on fera du clonage humain, on sera amené quasi-automatiquement à poser une définition de l’homme et dès lors, on aura des tas de raisons juridiques d’exclure tout ce qui ne répond pas à cette définition. Et j’ai voulu mettre en garde contre ce danger. On a déjà naturellement tendance à exclure ce qui est différent. Lorsqu’on aura une raison scientifique –une petite différence dans le génome, etc.— d’exclure, cela ouvrira toutes les portes à toutes les atrocités. Aujourd’hui on exclut sur la couleur de la peau, sur des choses très externes et quand on aura aussi des prétextes pour exclure sur des choses aussi intimes que le génome, je pense réellement que l’on ouvrira la porte à des abominations.

FG : On comprend que la communauté scientifique ait modérément accueilli ce brûlot, car c’était quand même faire de la science un facteur de discrimination.

J-M T : On voit toujours les risques qui nous menacent dans des choses extrêmement lointaines et extrêmement étrangères. En réalité ce qui nous menace le plus a des apparences extrêmement bienveillantes, comme la médecine, la science. Dans la science et dans la médecine, il y a en germe des atrocités sans nom.

FG : Estimez-vous qu’avec cette réédition chez Plon, les pendules sont en quelque sorte remises à l’heure et qu’il y a maintenant une reconnaissance ?

J-M T : Il n’y a pas de réelle reconnaissance. Il y a une reconnaissance dans le public, mais la communauté scientifique fait comme si ce livre n’avait jamais existé. On fait comme si on venait de découvrir, l’année dernière avec Dolly, que le clonage d’un embryon de mammifère était possible et on omet de dire qu’il y a eu des avertissements, que l’on n’a pas découvert le problème du jour au lendemain, que l’on aurait pu s’y préparer.

 FG : Par rapport à ce sujet déjà évocateur et troublant, vous avez renchéri en écrivant un deuxième ouvrage qui vous a valu cette fois-ci une reconnaissance peut-être plus immédiate avec Le Successeur de Pierre. C’est un livre vraiment délicat à résumer. L’idée en est que l’homme, qui peut déjà commettre des atrocités au niveau génétique, ne serait pas, en dépit des apparences, le mieux placé pour porter l’âme ou la conscience, et qu’il devrait laisser place à un autre type de vecteur dans l’Histoire.

J-M T : Comme Reproduction Interdite, Le Successeur de Pierre se pose la question du dépassement de l’homme. Qu’est-ce qui viendra après l’homme ? Il y a deux façons de dépasser l’homme : d’une part en modifiant la matière organique avec laquelle il s’est construit, d’autre part en transplantant ce qui fait l’homme sur un nouveau matériau. Ces deux filières ont aujourd’hui fait la preuve qu’elles étaient de bonnes candidates à un dépassement de l’homme : avec le clonage d’une part et les manipulations génétiques, mais également – ce que décrit Le Successeur de Pierre - avec l’intelligence artificielle, qui n’est ni plus ni moins qu’un moyen de cloner l’intelligence et de la transplanter sur un support de silicium.

FG : On retrouve ce point commun entre les deux ouvrages qui est chez vous tout à fait caractéristique : le rapport à une forme de transcendance religieuse. Tant dans Reproduction Interdite que dans Le Successeur de Pierre, il y a l’intervention et le rôle, peut-être propice à des développements, d’hommes convaincus que le rapport à Dieu est faussé.

Absolument. Je pense que les théologiens n’ont pas du tout pris la mesure de ce dépassement qui est en train de s’opérer. Qui sera l’interlocuteur de Dieu le jour prochain où la conscience et l’intelligence transmigreront sur un autre corps que le corps humain ? Il est absolument clair que l’homme n’est pas l’interlocuteur de Dieu. Il s’est cru l’interlocuteur de Dieu parce qu’il a tendance à tout ramener à lui et il a cru qu’il était, non seulement son fondé de pouvoir, mais son compagnon de route pour l’éternité. En réalité il n’est que le vecteur, que le véhicule du verbe divin. Nous ne sommes que les dépositaires tout à fait transitoires de l’intelligence et de la conscience, et après nous viendra un successeur de pierre, un successeur en tout cas non organique.

FG : Vous vous mettez légèrement à dos la communauté scientifique dans Reproduction Interdite. Vous ne facilitez pas la tâche des gens qui mettent en avant les qualités de l’intelligence artificielle dans Le Successeur de Pierre, et finalement, soutenir la thèse quasi-nietzschéenne de la mort de Dieu ne vous déplaît pas.

J-M T : Non pas tout à fait. C’est plutôt la mort de l’homme que celle de Dieu.

FG : C’est pire…

J-M T : C’est pire, certes, du point de vue de l’homme. Dieu est tout à fait indifférent à ce qui survient à l’homme. De mon point de vue, ce qui compte pour Lui, c’est ce que va devenir la conscience, ce que va devenir l’intelligence. Mais le véhicule actuel, la forme physique que prend actuellement ce véhicule n’a aucune importance. Et je dirais même qu’aussi longtemps que l’intelligence et la conscience reposeront de manière aussi exclusive dans nos corps, qui sont extrêmement fragiles, elles sont en grave danger de disparaître à tout jamais. Je ne parle pas seulement de catastrophes cosmiques qui pourraient survenir ou de l’extinction programmée du soleil dans quatre milliards et demi d’années, mais de conneries que nous sommes capables de faire, nous l’avons démontré.

Nous terminons un siècle pendant lequel nous avons éliminé 200 millions de nos contemporains et inventé des moyens d’en éliminer bien plus en bien moins de temps. La conscience et l’intelligence sont réellement en grave danger de disparaître à tout jamais, aussi longtemps qu’elles reposeront uniquement sur nos carcasses. Et je crois que c’est au contraire une ouverture et un espoir que la possibilité d’envisager de transmettre à des supports matériels, plus aptes à résister à ces diverses catastrophes.

 FG : Il semble que dans cet élément de réflexion, il y a une évolution entre les deux ouvrages. A la fin de Reproduction Interdite, le juge décédait sous le coup de sa découverte face à un complot qui l’empêchait d’aller plus loin. On était dans le plus grand nihilisme. Mais dans Le Successeur de Pierre, il y a une ouverture puisque le jeune pirate informatique, Calvin, est peut-être celui qui permettra le renversement de l’ordre social et cette transmigration que nous évoquions.

J-M T : C’est un optimisme très tempéré. Il peut avoir l’illusion, comme tous les jeunes, qu’il renversera l’ordre du monde, mais au fond de moi, je sais bien qu’il ne le renversera pas et qu’il a affaire à plus forte partie que lui. Mais c’est vrai que chacun à sa mesure, comme Calvin, peut espérer améliorer les choses localement, mais sans en changer le cours. Le cours des choses va vers un dépassement de l’homme par des consciences, une intelligence, un support non organique. Cela n’empêche pas que chacun peut espérer avoir passé une petite vie agréable, ayant même les apparences du bonheur.

FG : C’est quand même assez sévère pour l’évolution de l’humanité ?

J-M T : Il est vrai que l’humanité en tant que telle ne trouve pas grâce à mes yeux. Elle a amplement démontré qu’elle n’était pas le bon support pour l’intelligence. Le problème est que nous avons à la fois Mozart et Pol Pot, non pas dans deux individus séparés mais étroitement imbriqués dans le même individu. Staline est le frère siamois de Mère Térésa et le cortex d’Einstein est étroitement soudé au système lymbique que l’on appelle le cerveau reptilien, pour la simple raison que nous l’avons en commun avec des reptiles depuis que des mammifères et des êtres vivants existent. Donc, nous ne pouvons pas les séparer. Aussi longtemps qu’il y aura cette imbrication, ce que nous avons de mieux en nous côtoiera l’abominable et on fera à la fois la 9ème symphonie et la Shoah.

Je pense que c’est cela la tragédie humaine : la possibilité du mal est profondément interpénétrée dans celle du bien. Peut-être est-ce là la voie de l’espoir : le jour où nous serons capables de transférer ce qu’il y a de mieux en nous – cette aspiration au vrai, au juste et au beau — sur un support purement minéral, le silicium plutôt que tout autre support, nous laisserons derrière nous, telle une vieille peau inutile, ce qui faisait de nous des Staline, des Hitler et des Pol Pot en puissance.

FG : C’est une hypothèse que vous évoquez…

J-M T : Ce n’est pas une hypothèse, c’est un souhait. S’il doit y avoir un bénéfice de cette transition de l’organique au non organique, il est là. Ma foi, ce n’est pas une mauvaise chose, c’est une chose même éminemment souhaitable. Du coup je regrette un peu moins le corps humain. Car il est vrai qu’on peut dire « Et l’homme dans tout ça ? » J’ai moins la nostalgie de l’homme en me disant que ce qu’il y a mieux dans l’homme lui survivra sur un support qui n’aura plus apparence humaine.

FG : Vous ne pensez pas néanmoins que cette part d’humanité en l’homme est aussi ce qui permet d’apprécier la bonté qui s’en dégage ?

J-M T : Absolument, et le problème est que l’homme est à la fois Pol Pot et mère Térésa. Il y a une aspiration à l’horreur et à la sainteté dans le même bonhomme. On ne peut pas le séparer. On ne peut pas dire, comme Charlemagne, mettez les bons à ma droite et les mauvais à ma gauche. Ce n’est pas vrai, ce sont les mêmes en réalité. Le seul moyen est d’arriver à une séparation, une stratification, une sédimentation laissant les sédiments les plus anciens avec l’homme et ne transférant sur un support durable, éternel même, que ce que l’homme avait de mieux en lui.

FG : On pourrait aussi ne se reproduire qu’entre bons ?

J-M T : Je ne sais pas si c’est possible. J’ai peur que la programmation génétique de l’individu ne mène qu’à une exacerbation de ses tendances et penchants à l’abomination.

FG : Dans Le Successeur de Pierre, vous épinglez malicieusement le web. Le web paraît être un des vecteurs potentiels où cette conscience logerait temporairement à travers l’ensemble des matériels et qu’elle quitterait peut-être lorsqu’une autre forme se présenterait.

J-M T : Effectivement, je pense qu’actuellement le web est la préfiguration de ce que pourrait être le prochain véhicule de cette créature. Le web, dans sa forme actuelle, est encore un balbutiement, mais imaginons des milliards de processeurs extrêmement rapides, interconnectés et dialoguant à notre insu, parce que ce qui compte sur le web, ce n’est pas tant l’inconsistant et l’inconséquent babil humain, que les dialogues pernicieux et autrement conséquents des machines entre elles. Dans cet énorme cortex qui est en train de se mettre en place, il y a, je pense, place pour l’émergence d’une conscience. Et c’est effectivement dans ce support que petit à petit nous transfèrerons les acquis de notre intelligence. C’est là que va naître la prochaine forme intelligente sur un support non organique. Ce ne sera qu’une transition. Et cela se passe sous nos yeux, avec notre aide, comme dit un certain personnage comique : « à l’insu de notre plein gré », nous y prêtons la main et nous sommes en quelque sorte déjà entrés dans l’ère post-humaine.

FG : Dans Reproduction Interdite, cette intelligence est déjà logée dans l’ordinateur Agatha, ordinateur surpuissant qui intègre la logique des propositions, et qui permet au héros qui mène l’enquête de progresser. Dans Le Successeur de Pierre, il y a aussi une trouvaille tout à fait géniale, une sorte d’animalisation des outils cybernétiques, à savoir que ce jeune pirate utilise ce qu’il appelle ses « chiens coureurs » ou ses « saumons »…

J-M T : Oui, en fait des agents-logiciels intelligents qui parcourent le réseau avec chacun une mission qu’il poursuit âprement, soit seul soit avec d’autres. Ce n’est pas du tout de ma part une innovation, je ne fais là que refléter des recherches. Il est vrai que ce n’est pas la manière la plus courante de programmer aujourd’hui. Mais les laboratoires les plus avancés conçoient déjà les applications comme des populations d’agents intelligents, c’est-à-dire comme des assemblées où chacun sait faire quelque chose, et quand il ne sait pas tout faire tout seul, communique et coopère avec les autres, pour atteindre le but recherché. Je ne fais que mettre en scène cette évolution qui est en train de naître dans les laboratoires et qui va très vite se répandre. L’informatique à papa vit ses dernières heures et dans les dix années à venir on va effectivement voir ces agents, ces petits animaux intelligents se multiplier, foisonner sur le web. Et ce qui est justement intéressant de mon point de vue, c’est que ces agents intelligents sont autonomes, capables d’apprentissage, capables de dialoguer entre eux, créant ainsi une espèce nouvelle qui a toutes les caractéristiques de la vie consciente. C’est par leur biais que va s’opérer la transmigration de l’intelligence et de la conscience humaine vers un nouveau support.

FG : Il y a une forme de politisation des outils techniques qui installe l’homme dans une situation paradoxale puisque, de par sa liberté, il est amené à cultiver le progrès et en même temps, en cultivant celui-ci, il est dépassé par sa propre création. C’est l’apprenti sorcier revu et corrigé.

J-M T : Oui, l’homme se croit toujours l’auteur de ses œuvres et en réalité, il est agi par ses œuvres. Ce sont des choses que les philosophes ont vu depuis longtemps. Je cite Simone Weil, qui écrivait dans les années 30 : « L’histoire humaine n’est que l’histoire de l’asservissement qui fait des hommes, aussi bien oppresseurs qu’opprimés, le simple jouet des instruments de domination qu’ils ont eux-mêmes fabriqué, et ravale ainsi l’humanité vivante à être la chose de choses inertes. » Si l’on regarde bien l’histoire de l’humanité, que s’est-il passé ? Un jour, un de nos lointains ancêtres s’est cru intelligent en prenant sur le bord du chemin un caillou de silex et en commençant à le tailler, à lui donner une certaine forme. Ce faisant il croyait déléguer à cet objet extérieur à lui l’obligation qu’il avait de s’adapter en se modifiant de l’intérieur – les êtres vivants s’adaptent en se modifiant eux-mêmes. Notre ancêtre a fait le choix non pas de se modifier lui-même, mais de confier cette adaptation à l’environnement, à un objet extérieur.

Et depuis ce moment-là, l’être humain n’évolue plus de l’intérieur mais en quelque sorte à l’extérieur de lui-même, par ses outils. Aujourd’hui nous sommes au point où les outils sont arrivés à un degré très proche de la conscience mais également au point où ils peuvent acquérir leur autonomie par rapport à la main qui les a créés. J’invite à relire l’histoire humaine de la manière suivante : l’homme, qui se croyait l’auteur de son environnement, est en réalité devenu son jouet. C’est ce qu’exprime la philosophe française que je viens de citer.

FG : Merci Jean-Michel Truong d’avoir répondu à nos questions…

J-M T : Merci de m’en avoir posé.

FG : Nous vous attendons pour le prochain livre.

J-M T : Dans dix ans !

Propos recueillis par Frédéric Grolleau pour l’émission Paru TV du 03/11/00 diffusée sur canalweb.net et retranscrits par Christine Chalier pour L’Idéaliste.

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